Tendance Un large panel de solutions

Une nouveauté, et puis c’est tout ! Cette année encore, l’actualité a été très calme pour cette catégorie de puissance. Il faut dire que les tractoristes ont concentré tous leurs efforts sur les engins beaucoup plus puissants, rattrapés par le passage à la norme antipollution Stage 5. Pour les tracteurs 3 et 4 cylindres de moins de 120 ch, le changement de norme n’est toujours pas à l’ordre du jour et la plupart des véhicules sont encore équipés d’un moteur Tier 4 Interim ou Tier 4 final.

Des tracteurs à la carte

Cette catégorie de puissance comporte les tracteurs les plus polyvalents, amenés à travailler sur des exploitations aussi variées que du maraîchage, un manège de chevaux ou une structure de polyculture-élevage. Afin de répondre à ces exigences très diverses, chaque modèle se décline en de nombreuses versions, avec notamment le choix entre une cabine et un cadre de sécurité.

Les boîtes de vitesses sont également proposées en plusieurs niveaux technologiques, avec une mécanique synchronisée en offre de base et la possibilité d’opter pour deux à quatre rapports sous charge en option.

Le low cost s’organise

Le segment des tracteurs de faible puissance est en perte de vitesse, puisque la moyenne française se situe autour de 140 ch. Néanmoins, s’ils sont moins clinquants que leurs grands frères, ce sont aussi les plus gros travailleurs, car ils réalisent de nombreuses heures sur les exploitations de polyculture-élevage, en particulier lorsqu’ils sont équipés d’un chargeur. C’est aussi cette catégorie qui est la plus propice au développement de l’offre low cost. Là, les productions asiatiques côtoient les solutions à bas coût de marques ayant pignon sur rue. C’est dans le catalogue de ces dernières qu’il est souvent difficile de s’y retrouver. Afin de simplifier son offre, Massey Ferguson a d’ailleurs supprimé l’appellation Global, en optant pour la lettre M pour l’entrée de gamme et le S pour les modèles plus sophistiqués.

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